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 Ma première fanfic !

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angèle
Math Ferrero
Anne-So
Mailys
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MessageSujet: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyVen 15 Avr 2005 - 21:53

Remise sur ce forum spécialement pour Anne-So Wink

Chapitre 1 – Ne me quitte pas


Mathilde avait le pied dans le vide. Au bord de la falaise, les trente mètres qui la séparaient de l’abîme semblaient être des kilomètres à franchir. Elle reposa son pied sur la roche, tandis que des fines larmes coulaient sur ses joues. Il s’était comporté comme un monstre. Elle l’avait aimé et fait pour lui tant de choses… Elle avait tellement souvent pris sur elle pour qu’il puisse avoir ce qu’il désirait… Et pourtant, il l’avait abandonnée de la façon la plus lâche qu’il soit. Il y a deux jours, elle avait fait un test de grossesse qui lui avait appris qu’elle attendait un heureux événement et elle lui avait annoncé la grande nouvelle : ils allaient avoir un enfant ! Mais en contraste avec la joie de la jeune fille, la nouvelle n’avait pas plu du tout à son petit ami. « Tu comprends » lui avait-il dit « nous sommes trop jeunes et puis … j’ai ma carrière et toi la tienne. Il ne faut pas que tu aies cet enfant. » Mais elle avait refusé d’avorter, de se séparer de cet embryon né de leur amour, et il était parti, fou de rage. Elle était persuadée qu’il reviendrait… mais il n’était pas revenu. Et ce n’était que ce matin, en prenant un café sur la route qui la conduisait à la fac où elle étudiait l’art qu’elle avait vu en chemin un kiosque qui affichait des images de son amour, Juan Carlos Ferrero, au bras d’une grande fille brune qu’elle avait compris qu’il ne reviendrait jamais. La falaise, la mer… tout cela s’était enchaîné et, à vrai dire, elle ne se contrôlait plus.
« Mademoiselle ! » fit une voix derrière elle, mais elle ne se retourna pas. Des larmes roulaient de plus belle sur ses joues, mais elle restait calme, comme si elle observait le paysage. Elle savait qu’elle ne pourrait jamais sauter si quelqu’un la regardait, alors elle se retourna et c’est alors qu’elle reconnu Tommy Robredo.
« Tommy ? » fit-elle doucement. « Je… je préfèrerais rester seule s’il te plaît… alors… »
« Qu’est-ce que tu es en train de faire ? » demanda-t-il, stupéfait.
« On en parle une… autre… fois, hein ? » continua-t-elle, évitant la question.
« Non, mais qu’est-ce que tu crois ? Tu me prends pour un con ?! Tu crois que je ne vois pas que tu pleures et que tu es prête à te jeter dans le vide ? » fit-il en avançant doucement.
« Mais non… je… qu’est-ce que tu… t’imagines ? » fit-elle en riant nerveusement.
« Racontes-moi… c’est ta famille… Juan Carlos… » demanda-t-il très calmement.
Elle le regarda un instant avec dégoût, puis tomba à genoux en éclatant en sanglots. Tommy accourut alors et la prit dans ses bras. Elle lui raconta tout. Comment est-ce qu’à cause de l’annonce de sa grossesse, ils s’étaient disputés car JC ne voulait pas le garder et de quelle façon il était parti, sans revenir. Elle finit par lui raconter pour le magazine et cette photo qui lui avait tant fait mal, montrant Juan Carlos tenant la main d’une autre fille. Au fur et à mesure que son récit avançait, Mathilde semblait étrangement se calmer, tandis que Tommy l’écoutait en lui caressant les cheveux. Quand elle eut finit, elle le regarda, les yeux remplis de larmes et lui demanda :
« Tu étais au courant ? »
« Non, je ne le savais pas… Tu sais, Juan Carlos est un drôle de Don Juan ! Je le connais depuis une dizaine d’années maintenant et il n’a pas toujours été tendre avec ses ex… enfin, il n’est pas vraiment méchant, mais il est très maladroit, je crois qu’il ne comprends pas très bien comment tant de filles peuvent l’aimer, toutes ses fans, c’est pour ça qu’il est parfois négligeant… mais ça n’explique bien évidemment pas son comportement. Ce qui est plus étrange, c’est qu’il a tout de même officialisé sa relation avec toi dans sa famille, et que selon ses principes, c’est qu’il tenait beaucoup à toi… Même si la presse croit qu’il est toujours avec son ex. Une autre fille, tu es sûre de toi ? »
« Va acheter Hola ! et regarde bien la jolie demoiselle en couverture ! » fit-elle dans un sanglot.
« Chuuuuut… Tu sais quoi ? »
« Non » dit-elle timidement.
« Hola ! est un magazine à scandales… Tu es sûre que ce n’était pas Ana ou Laura avec lui en couverture ? »
Elle hocha la tête pour désapprouver.
« Ou une amie ? Euh… je sais pas moi… Esther ? hum… Sara ?... tu ne la connais pas... heu… ce ne sont pas d’anciennes photos avec Patricia ? Bon, la meilleure chose à faire, c’est que je t’amènes chez moi et on voit là-bas ce qu’on va faire ok ? »
Toujours avec des larmes aux yeux, elle lui fit un petit sourire et hocha la tête. Tommy prit la main de Mathilde pour la relever et elle lui fit un câlin. Puis ils marchèrent tous les deux jusqu’à la Ferrari de Tommy et rentrèrent chez lui.
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyVen 15 Avr 2005 - 21:56

Chapitre 2 – Vive les amis !


Ses yeux étaient toujours rouges quand Mathilde entra chez Tommy.
« Tadam ! » fit-il en ouvrant la porte de sa grande maison du centre de Barcelone. Elle lui sourit en retour, en entrant et observant rapidement la décoration de cette belle maison.
« Tu veux boire un chocolat ? Ou un café, un thé ? Ou manger ? » demanda-t-il en allant suspendre leurs deux manteaux au porte-manteau.
« Merci » répondit-elle. « Un café, ce serait parfait. »
« Pas de problème ! Je vais te faire ça dans la cuisine, tu peux t’asseoir en attendant. » dit-il en indiquant un immense canapé beige.
Mathilde alla donc s’asseoir et observa la décoration du grand salon. Il était dans les tons beiges et les murs étaient presque nus, seuls quelques tableaux d’artistes inconnus ornaient ses murs. Il y avait derrière le canapé une grande baie-vitrée qui donnait sur un grand jardin avec une piscine. Devant le canapé, il y avait une cheminée en marbre sur laquelle étaient disposés les trophées de tennis de Tommy et des objets qui semblaient être des cadeaux de fans. Une grande table en bois était à la droite du canapé, à côté de la porte par laquelle Tommy était parti pour faire le café. Sur celle-ci, une tonne de papiers étaient en vrac (« Il n’a donc pas de petite amie » pensa la jeune fille avec un sourire), tandis qu’à la gauche du canapé, elle vit un immense écran de télévision plat, avec un lecteur de DVD et une étagère remplie de CD et de DVD à côté d’une chaîne hi-fi. Elle retourna la tête vers la table, quand Tommy arriva, une tasse à la main, et l’air gêné.
« Je… euh… n’ai pas trop le temps de ranger ces temps-ci. Je suis rentré d’Italie hier… » fit-il pour justifier le désordre, en s’asseyant à côté de Mathilde sur le canapé, après avoir posé, sur la petite table basse à côté du canapé, la tasse de café fumante.
« Je vois ça ! » fit Mathilde dans un éclat de rire.
Elle regarda Tommy qui la regardait aussi. Elle s’arrêta de rire, leurs deux regards toujours perdus l’un dans l’autre, quand soudain le téléphone sonna. Tommy se leva brusquement, l’air un peu agacé, et alla répondre.
« Oui ?… Euh, oui, oui, je sais… Oui ! Encore à la maison ! Allez donc boire un coca !… Un deuxième alors !… Nan, mais j’arrive bientôt… Je t’expliquerais… Ouais, salut ! »
Il raccrocha et revint vers elle l’air ennuyé.
« Je suis désolé. Quand je t’ai vue au bord de la falaise, je me suis arrêté, mais j’étais en route pour aller jouer au tennis avec des amis… » commença-t-il.
« Des amis ? » l’interrompit-elle.
« Ouais, des amis » fit-il l’air gêné.
« Juan Carlos ? » demanda-t-elle en le regardant dans les yeux.
« Euh… » fit-il en hochant la tête et en détournant le regard. « Ouais, et Rafy, Feli et Carlos aussi… je suis désolé, mais Juanqui est mon meilleur ami… »
« Pas grave ! » dit-elle en riant nerveusement. « Tu vas pas annuler ton entraînement avec tes amis… tes si gentils amis… Pardon. Par contre, tu peux me conduire à ma voiture, j’aimerais bien rentrer chez moi. »
« Aucun problème » dit-il, l’air toujours désolé.

*****************************

Ding-dong. La porte s’ouvrit et une jeune femme aux cheveux châtains en bataille ouvrit, un croissant à moitié mangé à la main.
« Mathilde ?! Oh ma chérie, ça fait tellement plaisir de te voir ici ! » dit-elle en étreignant la jeune femme. « Quel bon vent t’amènes à Barcelone de si bon matin ? »
« Oh, il faut que je te racontes ! » commença-t-elle.
« Qui c’est ? » fit une voix masculine avec un accent russe.
« Mathilde, ma meilleure amie, mon chéri. Mais tu peux continuer à dormir, de toute façon, j’étais levée. »
Un « Hum » pour seule réponse ne sembla pas déranger Maïlys. Sous le regard interrogateur de Mathilde, elle expliqua :
« Marat est venu passer quelques temps ici avec moi. Il avait une petite douleur au genou, il en a profité pour déclarer forfait à Hambourg et de toute façon, il ne joue jamais la semaine avant Roland… On va aller à Paris et il s’entraînera. Bon, et toi ? »
Mathilde lui expliqua toute l’histoire. A la fin, elle était en pleurs.
« Il ne te méritait pas le goujat ! Tommy… c’est bien de Tommy Robredo dont tu parles ? Plutôt mignon, nan ? » fit Maïlys avec son naturel optimisme pour tenter de réconforter son amie.
« Il n’a… aucun cœur ! Je… je l’aime moi ! Et le bébé… » reprit Mathilde, ignorant la remarque de Maïlys sur l’éventuel réconfort qu’elle pourrait trouver dans les bras de Tommy.
« Tu en es sûre ? »
« Le test était positif, mais je dois voir la gynéco demain… De toute façon, ça ne changerait rien si je n’étais pas enceinte, il m’a quittée !»
« Demain… je ne pourrais même pas t’accompagner… On pars ce soir à Madrid car Marat doit faire des examens pour l’ATP, pour confirmer sa venue à Roland… excuse-moi ma chérie. Tu sais que je n’ai pas les mots qui te feront du bien parce qu’il est le seul à les avoir… mais tu peux peut-être nous rejoindre à Paris. On y sera dans deux jours. » proposa Maïlys.
« Je sais pas… je sais plus rien… j’ai mon billet, ouais, mais je ne sais pas si j’aurais le courage de le voir… »
Maïlys lui sécha ses larmes et lui pris la main.
« Il ne faut pas que tu pleures pour lui, il n’en vaut pas la peine… » fit-elle.
« Oh si ! Il en vaut la peine ! Enfin… je vous rejoindrai à Paris. Je… faut que j’y aille maintenant, j’ai cours. » commença-t-elle.
« Mais tu es folle ! Dans cet état ?! »
« Oui, c’est ça ou je me morfonds toute la journée… »
« Mais non, reste ici et morfonds toi avec nous ! On ne pars que ce soir ! » fit vivement Maïlys.
« Nan, tu es gentille, mais ça va aller… » dit Mathilde en souriant. « Et puis Dali et Miro ne vont pas m’attendre bien sagement… Tu devrais en faire autant, mademoiselle ‘Je-boude-la-fac-quand-Marat-est-là’ !! »
« Soit… je te laisse aller » fit Maïlys en riant.

*****************************

« Salut les gars ! » fit Tommy en arrêtant sa Ferrari devant le club house à la terrasse duquel ses quatre amis étaient attablés.
« Oh Tom, déjà là ?! » fit sarcastiquement Carlos Moya.
« Une heure de retard, ça va, tu bas des records, mec ! » dit Rafaël Nadal en riant.
« Et qu’est-ce qui t’as retenu ? » reprit Carlos, pendant que Tommy sortait de sa voiture en riant, habitué à être chambré par ses camarades pour ses retards habituels.
« Une belle jeune fille ? » fit Juan-Carlos Ferrero.
« Euh… Juanqui, je peux te parler deux minutes ? » demanda Tommy en reprenant son sérieux.
« Allez-y les gars, prenez le court 1, je pense que le serveur en a marre de nous servir des Coca ! » dit JC.
« Et comment ! » firent en chœur Carlos, Feliciano et Rafaël en se dirigeant vers le court 1.
Seul avec Juan-Carlos, Tommy lui expliqua comment il avait retrouvé Mathilde sur le bord de la route, prête à se tuer, et l’histoire qu’elle lui avait raconté. Il fit clairement comprendre à son ami qu’il n’était pas du tout d’accord avec son comportement.
« Ecoute, Tom… » commença JC « je suis désolé que tu te sois retrouvé impliqué dans cette histoire, puisque tu n’as rien à voir avec. Moi, un bébé, j’en veux pas. Tu sais bien que je pourrais pas m’en occuper. Alors, je veux qu’elle avorte… »
« Mais de là à la laisser tomber pour une stupide histoire comme ça ! Elle t’aime et tu la laisse sans explications ! »
« Je la laisse, je la laisse… tu exagères. Deux jours sans nouvelles… je veux juste qu’elle réfléchisse à tout cela et qu’elle décide d’avorter ! »
« Mais » fit Tommy horrifié « et cette autre fille ? »
« Oh, Sara. Tu sais très bien qu’elle m’a largué au collège, c’est clair entre nous, ça n’est pas du sérieux. Il me fallait une fille pour m’accompagner à Roland-Garros… Tu imagines, le tenant du titre sans copine ?! » dit JC en riant. « Même si la presse clame que je sors avec elle, il se trouve qu’on a été surpris par des paparazzis, mais ce n’est que ma meilleure amie et Mathilde le sait… Tu sais j’avais besoin de faire un break, elle aussi je pense. »
« Tu n’imagines pas une seconde le mal que tu peux lui faire ? » s’exclama Tommy.
« Elle reviendra… je suis sûre qu’au fond d’elle, elle sait que Sara et moi ce n’est pas du sérieux… » fit JC.
« Et comment peux-tu en être aussi sûr ? » demanda Tommy d’un air de défi.
« Oh, mais c’est qu’elle te plaît, la petite, on dirait. T’as toujours eu un faible pour elle, hein ? C’est pour ça que tu viens me faire la morale, Tom. Mais tu sais très bien que je veux pas la faire souffrir, c’est juste que je veux pas du bébé, et je suis certain qu’elle le sait. J’ai jamais fait de choses méchantes de ma vie, tu sais j’en ai marre d’être le gentil Juan-Carlos si timide que tout le monde oublie… »
« Arrêtes tu sais très bien que c’est faux et qu’il n’y a pas de « gentil Juan-Carlos que tout le monde oublie » je ne sais pas d’où tu sors ça ! Tu es numéro 2 mondial, merde ! N’écoute pas ce que la presse raconte, ce n’est pas en faisant des frasques comme Roddick ou Hewitt qu’ils t’aimeront plus et puis si ça se trouve tu vas regagner Roland, et là ils seront bien obligés de parler de toi, et en bien ! Tes un mec bien ! »
« Ben peut-être que j’en ai marre d’être un mec bien… »
« Tu racontes n’importe quoi ! Alors, tu comptes faire quoi avec Mathilde ? »
« Laisse tomber Tommy, on verra bien ce qui arrivera, tu sais elle n’est pas aussi importante que notre amitié, ni que de regagner Roland-Garros… » s’expliqua le jeune homme.
« Mais elle ne compte donc pas pour toi ? » s’indigna Tommy.
« Si, mais pour l’instant, j’ai d’autres choses en tête et puis ça faisait que deux mois que j’étais avec elle, peut-être que c’était pas fait pour durer… Bon, j’espère que tu m’en veux pas, mec ? »
Tommy regarda son ami un instant, puis dit d’une petite voix :
« Nan, bien sûr que nan. Mais tu me fais peur à changer comme ça… »
« T’inquiètes pas… »
Ils retournèrent vers le court 1 sans s’adresser un mot.
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyVen 15 Avr 2005 - 21:57

Chapitre 3 – Seule au monde


Mathilde était seule… Dans la salle d’attente de la gynécologue, la majorité des autres femmes étaient accompagnées d’une amie ou de leur compagnon.
« Dire qu’il aurait pu être là avec moi » pensait-elle. Elle ne savait pas où il était, ni ce qu’il faisait. Forfait à Hambourg comme l’année précédente, il devait être probablement chez lui à Villena, à se reposer, ou il avait peut-être repris l’entraînement… ou il était peut-être avec elle, cette grande blonde.
« Mademoiselle, c’est à vous » fit une infirmière à Mathilde qui cessa aussitôt de rêvasser.
Elle entra dans le cabinet de la gynécologue, une femme noire de grande taille, qui en plus d’être renommée, était une amie de la famille.
Après avoir un peu parlé (Mathilde « oublia » de mentionner le fait qu’elle ne soit plus avec Juan-Carlos, car elle ne se sentait pas prête à l’évoquer, vu la réaction de Maïlys qui lui avait fait réaliser qu’il était le seul à pouvoir la consoler), Mathilde fit des analyses.
« Ma puce, c’est ton premier enfant et je crois que ta maman m’en voudrait de te faire attendre alors, reviens dans six ou sept heures, normalement ce sera fait. »
« Merci » fit Mathilde « mais personne ne doit rien savoir pour le moment. »
« Ne t’inquiètes pas ! Mais dis-toi que ce résultat peut-être négatif, on ne sait jamais... »
« Oui, oui je sais, c’est pour ça que je veux que personne ne soit au courant » mentit la jeune fille.
Elle passa la journée dans le centre commercial situé à côté de la clinique, la peur au ventre à l’idée que ce qu’elle n’avait pas imaginé – ne pas être enceinte – puisse se produire.

*********************************

Juan-Carlos était effectivement sur le court en terre battue de son académie de tennis Equelite. Revenu la veille de son entraînement avec Tommy et les autres, il avait ramené Carlos à Villena (« Tu me revaudras de m’être déplacé jusqu’à ta ville paumée » avait précisé Carlos en riant) et ce matin, ils s’entraînaient depuis deux heures quand Sara entra sur le court.
Sa mince silhouette et ses cheveux blonds lui donnaient l’air d’une princesse, il n’était pas étonnant que la presse à scandale l’aie considérée comme la petite amie du tennisman, car avec ses allures de mannequin, c’était le genre de fille qui ressemblait à une star, et la presse à scandale espagnole s’intéressant déjà énormément à la vie privée des tennismen, elle adorait les potins sur les pseudos-relations entre eux et les stars mondiales.
« On fait une pause ? » demanda JC et Carlos fit un signe de tête pour approuver cette pause bien méritée.
Juanqui vint s’asseoir sur le banc à côté de Sara et lui fit un petit bisou sur la joue. Sara lui demanda :
« Juanqui, tu sais que ça me dérange pas de venir te soutenir à Paris, c’est même super cool, et ça me dérange pas non plus de jouer le rôle de ta petite amie, vu que t’es mon meilleur ami, je ferai n’importe quoi pour toi, et puis, c’est pas comme si tu étais moche ou qu’on était jamais sortis ensemble... enfin... pourquoi ? Aux dernières nouvelles tu avais une petite amie, et c’est elle que tu devrais amener à Roland, ça te permettrait d’officialiser votre relation... alors, qu’est-ce qui fais que tu m’amènes moi et pas elle ? »
« Euh... je t’ai rien dit, car... elle m’a laissé tombé » mentit Juan-Carlos.
Sara était gênée. Elle n’avait pas pu imaginer une telle situation, bien qu’elle se soit posé beaucoup de questions, elle pensait que Mathilde ne pouvait pas venir avec lui et que son orgueil l’empêchait de venir seul. Mais maintenant, cette nouvelle changeait beaucoup de choses.
« Oh, mon pauvre chéri. C’est vraiment pas cool... je savais pas que ça allait plus avec elle... t’aurais dû m’en parler... mais tu sais je veux surtout pas que... je suis pas sûre que ce soit une bonne chose qu’on fasse semblant d’être ensemble dans ces conditions... »
« Nan, t’inquiètes » la coupa le jeune homme. « Mon amour pour toi s’est arrêté ce triste jour de mai où tu m’as publiquement rendu mon t-shirt X-Men au milieu de la cour de récré du collège ! » fit-il et ils rirent ensemble.
« Ouais, alors... ça va ! On s’était un peu perdus de vue tous les deux ces temps-ci, c’est bien dommage qu’il faille un évènement comme ça pour qu’on se revoie ! Enfin, je ne la connais même pas ton ex petite-amie, et je pense que t’as pas envie d’en parler, mais dis-toi que moi je suis là et que t’es un mec bien ! »
« Hum... un mec bien, ouais. » répéta Juan-Carlos en repensant aux paroles de Tommy.
« Euh... Sara, on peut reprendre l’entraînement ? » demanda Carlos.
« Oui, je m’en allais » fit la jeune femme en embrassant Juan-Carlos sur le front.
Elle sortit ensuite du court et laissa les deux hommes s’entraîner.

*********************************

15h59... 16h. Les résultats de ses analyses n’allaient plus tarder maintenant. Mathilde se mit à relire pour la 10eme fois son magazine d’art. « Si avec ça, je n’ai pas une note excellente à l’examen ! » pensa-t-elle. Mais toutes ses autres pensées concernaient Juan-Carlos.
17h, toujours personne pour lui dire ce qu’il en était de ses analyses. Ca devait être normal, ce genre d’analyse prenait du temps, et elle était déjà privilégiée de ne pas avoir 48h à attendre, comme le faisaient les autres patients.
18h, elle commençait sérieusement à s’impatienter. A 18h35, un infirmière arriva, son dossier médical à la main.
« Mademoiselle Mathilde Cortes, c’est bien cela ? » demanda-t-elle.
« Oui, c’est moi. »
« Veuillez me suivre, s’il vous plaît. »
« Non, dites-moi maintenant, je vous en prie. »
La jeune infirmière ouvrit le dossier, lut, puis le referma.
« Les résultats de vos analyses sont négatifs, je suis désolée. »
« Pardon ? » fit Mathilde.
« Vous n’êtes pas enceinte, mademoiselle. »
Mathilde partit en courant et en pleurant. Comment cela avait-il pu se produire ? Bien sûr les tests de grossesse n’étaient pas fiables à 100%, c’est pour cela qu’il fallait vérifier avec un gynécologue, mais tout de même... Et si l’infirmière avait mal lu ? Non, il fallait arrêter de penser qu’elle était enceinte, et ça la faisait souffrir terriblement. Elle se voyait déjà maman, et elle se retrouvait n’être plus qu’une jeune fille de 20 ans comme les autres.
En sortant de l’hôpital, elle arrêta de courir et voulut s’asseoir avant de rentrer. Mais en face d’elle, dans un kiosque à journaux, la une d’un quotidien local était consacré à Juan-Carlos... comme si elle ne souffrait pas assez, il fallait maintenant qu’elle revoit des photos de son ex-petit ami avec... elle s’approcha un peu pour mieux lire. « Juan Carlos Ferrero et sa nouvelle conquête Sara iront ensemble à Roland-Garros... » Elle ne voulut pas en lire plus. Elle était sortie deux mois avec Juan-Carlos et la presse n’en avait jamais rien su. Par contre, il avait fallu deux jours à cette même presse pour découvrir qui était la nouvelle petite amie du tennisman. Sara... Tommy ne l’avait-il pas évoqué la veille ? Elle devait être mannequin, probablement comme son ex Patricia Bonilla... Comment avait-elle pu croire que elle, pauvre petite étudiante, pouvait sérieusement intéresser une star du tennis mondial, adulée par des millions de filles ? Et surtout, qui était cette Sara et depuis combien de temps sortait-il avec elle ? Peut-être que finalement, il sortait avec elle en même temps que de sortir avec Mathilde et qu’au moment de choisir, il avait prétexté ne pas être assez responsable pour avoir un bébé pour laisser tomber la jeune étudiante... Laissant tomber ces hypothèses non-fondées, elle réalisa surtout que le bébé, pour lequel il l’avait quittée, n’existait pas et n’avait jamais existé... Qu’elle pourrait encore être avec lui si elle ne lui avait pas annoncé la nouvelle en se fiant à son test... Que de regrets...
Elle composa le numéro de Tommy, qu’il lui avait donné en la raccompagnant à sa voiture, en lui disant bien de l’appeler quand elle voulait. Malheureusement pour elle, Tommy ne décrocha pas et elle tomba sur son répondeur... Une larme coulait sur sa joue quand elle lui laissa un message : « Oui, Tommy, c’était Mathilde... mais c’est pas important... » puis elle raccrocha.
Elle retrouva sa voiture, avec le sentiment qu’elle était seule au monde. Pas même un ami pour la rassurer... Elle rentra jusqu’à son studio. Elle se dirigea vers l’armoire à pharmacie. Etait-ce la bonne solution ? Elle n’en avait aucune idée, mais pour le moment, le sentiment de n’être aimée par personne était tellement fort qu’elle pris deux tubes de somnifère et alla sur son lit. Tremblant et pleurant, elle ingurgita deux comprimés, puis deux autres encore, et se laissa tomber sur son oreiller, inconsciente...
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyVen 15 Avr 2005 - 21:58

Chapitre 4 – Le sauveur

Tommy sonna à la porte de l’appartement de Mathilde. Il fallait absolument qu’il la voie. Il avait beaucoup réfléchi. Il ne savait pourtant pas encore très bien ce qu’il devrait lui dire. Devait-il avouer que Juan-Carlos l’avait laissée en sachant qu’elle reviendrait ? Devait-il dire que Juan-Carlos avait dit qu’elle était moins importante pour lui qu’un tournoi de tennis, aussi prestigieux que soit Roland-Garros ? Ou devait-il ne pas évoquer du tout l’ex petit-ami de la jeune fille, et simplement lui avouer qu’il l’aimait ? Oui… Tout lui était apparu très clair après la discussion avec son meilleur ami. Il avait toujours trouvé la jeune fille très belle et avait toujours été attiré par elle, mais il avait refoulé ses sentiments, sachant qu’elle aimait Juan-Carlos et qu’il ne voulait pour rien au monde empêcher son meilleur ami d’être heureux. Pourtant, s’il avait su comment ce même Juan-Carlos oserait traiter la jeune femme, il aurait probablement agit différemment. Quoiqu’il n’en voulait pas à son ami (il avait lui aussi après tout fait des erreurs dans sa vie) il ne pouvait s’empêcher de croire en sa chance aujourd’hui, et il était prêt à tout pour conquérir Mathilde.
Comme personne n’était venu ouvrir, il re-sonna. Mathilde était bien chez elle, mais elle gisait inconsciente sur son lit. Tommy s’apprêtait à faire demi-tour en pensant que sa bien-aimée avait du sortir faire un tour, quand il lui vint une idée. S’assurant que personne n’était dans les parages et pourrait le prendre pour un cambrioleur, il tourna la poignée en espérant que la porte n’était pas verrouillée. « On ne sait jamais » pensa-t-il. Il espérait que Mathilde serait à l’intérieur et qu’elle n’était pas venue ouvrir la porte parce qu’elle ne l’avait pas entendu sonner, et non qu’elle n’était pas là.
Pour sa plus grande satisfaction, la porte n’était en effet pas fermée à clef. Il la poussa doucement et pénétra ainsi dans l’appartement de celle qu’il aimait. Il appela « Mathilde, tu es là ? » mais n’obtenant aucune réponse, il tira la porte pour sortir quand dans un élan de curiosité, il la referma. Il n’avait aucune intention de fouiller, il la respectait trop pour cela, cependant, il avait vraiment envie de savoir comment était le lieu dans lequel elle passait la majorité de son temps. Il avança dans le couloir blanc, simplement éclairé par la lumière provenant d’une pièce au fond. Il allait entrer dans la cuisine, quand son attention fut attirée par la lumière électrique provenant d’une petite pièce au bout du couloir. Il y alla : c’était la salle de bain. Spacieuse et lumineuse, elle était très belle, dans ses tons de bleus. L’armoire à pharmacie était grande ouverte. De ce qu’il connaissait Mathilde, elle lui semblait être une fille très équilibrée, et le fait de trouver son appartement ouvert, avec de la lumière dans la salle de bain et l’armoire à pharmacie ouverte l’inquiétait. Il continua alors son investigation dans une autre pièce, cette fois armé du désir de comprendre ce qui avait pu se passer, s’il s’agissait d’une simple négligence due à l’état de tristesse de la jeune femme ou si c’était plus grave… Il en avait peur. Il continua le couloir et en entrant dans le salon, baigné par la lumière, il vit un lit dans une autre pièce, sur lequel était allongée celle qu’il cherchait. Mais pour une fois, ce n’est pas avec joie qu’il vit Mathilde. Tommy courut à son chevet et compris qu’il avait raison de s’inquiéter : la jeune femme n’était pas couchée d’une façon normale et à côté d’elle, était posé un tube de somnifères…
Des larmes se mirent à couler sur ses joues, mais il les essuya vivement. Ce n’était pas le moment d’avoir peur… Il souleva le corps sans vie de Mathilde puis le reposa. « Merde ! » dit-il en sortant de sa poche un téléphone portable dernier cri.
Il composa le numéro des urgences et, la voix toujours tremblante, expliqua la situation.
Quelques minutes plus tard, une équipe d’urgentistes débarqua dans l’appartement de Mathilde.
« Que s’est-il passé ? » lui demanda une jeune femme rousse, qui portait une étiquette avec marqué son nom « Amanda Baker » sur sa blouse, pendant que les autres s’affairaient autour de Mathilde.
La jeune infirmière parlait dans un ton rassurant, mais Tommy ne se calmait pas. Il réussit tout de même à dire : « Je… je… je l’ai… trouvée… et… je sais… je sais pas… oh ! mon dieu !… dites-moi qu’elle va s’en… sortir ! »
« C’est votre petite amie ? » demanda Amanda, avec un petit sourire compatissant. Voyant que Tommy ne se détendait pas, elle lui répondit « Pour savoir ce qu’elle va devenir, on doit l’amener à l’hôpital. C’est bien que vous l’ayez trouvée. Elle n’est pas morte. Je ne vous cache pas qu’elle va mal, mais si vous n’étiez pas venu, je crois qu’elle serait morte à l’heure qu’il est. »
Au lieu de calmer Tommy, ces paroles l’inquiétèrent encore plus. Il était arrivé depuis dix minutes, et s’il n’était pas venu, elle serait probablement morte ? Son état était donc très alarmant.
« Oui, l’hôpital » fit-il en hochant la tête.
« Bien ! » dit Amanda avec un sourire. « Vous nous accompagnez je suppose Monsieur… ? »
« Robredo » répondit-il calmement, le regard perdu sur l’équipe d’infirmiers qui entouraient celle à qui il était venu déclarer sa flamme.
Avec un regard très surpris, Amanda répéta : « Robredo ? »
« Je… je joue parfois au tennis » fit-il distraitement.
Sans insister davantage, Amanda repris le contrôle de son équipe et ils sortirent bientôt de l’appartement, le corps de Mathilde sur un brancard.

********************************

Sans savoir ce qui était en train d’arriver à sa meilleure amie, Maïlys attendait à l’aéroport. Enlacée dans les bras du géant russe, elle semblait minuscule. Ils riaient tous les deux, amusés par les regards et les photos des quelques passants qui avaient reconnu Marat Safin.
« Oh, oh » fit Marat en regardant devant lui.
En effet, une grande jeune femme mince et brune venait de passer devant le couple en les regardant étrangement.
« Et ben » fit Maïlys en reconnaissant Patricia Bonilla, l’ex petite-ami de l’homme qui faisait tant souffrir sa meilleure amie. « Heureusement que Mathilde n’est pas venue avec nous ! Je crois qu’elle n’aurait pas supporté de voir Patricia, pas tout de suite… »
« Non, et puis elle nous rejoint dans deux jours… Ce qui nous laisse deux jours pour… » et sans achever sa phrase, Marat embrassa follement Maïlys qui riait aux éclats.

*********************************

A l’hôpital principal de Valence, Tommy faisait les cent pas dans le couloir principal. Il était déjà allé chercher deux fois des magazines, et n’avait plus de monnaie pour acheter un cinquième café.
Une jeune fille s’approcha de lui timidement et lui demanda en français « Tommy Robredo ? C’est bien vous ? »
« Oui » fit-il sèchement, ce qui n’était pas dans ses habitudes.
Voyant qu’elle le gênait, la jeune fille s’éloigna avec un petit sourire pour le tennisman, qui, réalisant que sa peine ne le dispensait pas d’être aimable, lui fit :
« Et toi, tu t’appelles ? »
La jeune fille se rapprocha, et dit avec cette fois un grand sourire : « Julie »
« Tu veux… euh… un autographe ? » continua le jeune homme dans un français assez maladroit, mais qui semblait ravir Julie, et avec un sourire timide.
« Oui, s’il vous plaît » dit-elle en allant chercher un papier et un crayon.
Il prit le crayon et signa sur le morceau de papier jaune en écrivant au-dessus « Para Julie. Mil besos »
Elle le remercia chaudement et se risqua à demander « Est-ce que vous pourrez faire un bisou à Juanqui pour moi ? »
« Bien sûr, quand je le verrai » répondit le jeune homme.
Julie s’éloigna avec un sourire, et c’est à ce moment-là qu’Amanda revint vers Tommy, qui quitta son sourire pour un regard assez affolé.
Mais le sourire d’Amanda lui fit rapidement comprendre que Mathilde était hors de danger.
« C’est bon. Elle ne risque plus rien. Vraiment vous avez eu de la chance d’être arrivé. Elle n’est pas encore réveillée, mais cela ne devrait plus tarder. Vous pouvez aller la voir, dans la chambre 13, au fond du couloir. »
Tommy la prit brusquement dans ses bras, tellement il était heureux ! Puis, il la relâcha et lui fit un petit sourire gêné. Elle le regardait avec étonnement. Puis il lui dit « Merci beaucoup ! » et courut jusqu’à la chambre de Mathilde.
La jeune femme était étendue dans un lit blanc ; elle dormait encore, comme le lui avait dit Amanda. Il l’embrassa sur le front puis alla s’asseoir.
Voyant qu’elle ne se réveillait pas, il s’autorisa à observer les posters qui étaient sur le mur. Apparemment, elle avait été placée dans une suite privilégiée.
« Juan… » fit une petite voix et Tommy se retourna aussitôt.
Il s’approcha du lit avec un grand sourire, la joie d’entendre sa voix primant sur le fait qu’elle lui ait démontré que ce n’était pas lui qu’elle attendait.
« Tommy… » fit-elle tandis que des larmes coulaient sur ses joues.
« Je suis désolé » commença le tennisman.
« Pourquoi ? » demanda Mathilde.
« Je sais très bien que ce n’est pas moi que tu attendais… »
« Non, tu as raison. Je n’attendais personne. J’ai fait n’importe quoi. Et tu m’as… sauvée. Non, je n’attendais pas Juan-Carlos. C’est ton survêtement… Il a le même, et je t’avouerais que j’étais encore endormie, et surtout loin d’imaginer que tu avais pu me sauver la vie… encore une fois ! » fit-elle avec un petit rire nerveux.
« Je… je t’aime beaucoup tu sais » bafouilla le champion espagnol.
« Ah oui ? » demanda-t-elle en souriant. « Moi aussi, je tiens beaucoup à toi. En deux jours, tu t’es affirmée comme un ami plus que ma meilleure amie ! »
Ils rirent ensemble. Puis redevenant sérieux, Tommy s’approcha d’elle et passa sa main dans les cheveux bruns de la jeune femme. Elle le regarda, les yeux brillants.
« Il faut que je te dise deux choses » avoua Tommy. « La première va probablement te plaire… mais pas la seconde. »
« Tu as parlé avec mon ex, c’est ça ? » devina Mathilde.
« Euh… oui » fit Tommy visiblement étonné qu’elle ait compris si vite. « Hier, au tennis. Il m’a dit qu’il comptait juste faire un break, le temps que tu comprennes, je reprends ses mots, ‘que vous n’êtes pas prêts à avoir un bébé’… »
« Il n’y a pas de bébé » le coupa Mathilde. « Il n’y en a jamais eu. J’ai fait un test ce matin… et… » des larmes roulaient sur ses joues, que Tommy se chargeait d’essuyer. « Non, pas de bébé. Pour cela, il peut être content, Juan-Carlos ! Enfin, maintenant qu’il a une autre copine, peut importe… »
« En fait, Sara, c’est une de nos copines de lycée. Et ils ne sortent pas vraiment ensemble… Enfin, tu connais Juanqui. Il s’est mis dans la tête que pour le cocktail d’avant Roland-Garros, il ne pouvait pas venir seul, et que comme tu voulais garder l’enfant, il avait peur que votre break s’éternise, alors il a demandé à Sara de jouer sa petite amie… »
« Tu te fous de moi ? IL SE FOUT DE MOI !! » hurla Mathilde.
« Et… la partie la plus délicate… euh… je te le dis parce que je veux être honnête, mais ne me déteste pas ! » fit calmement Tommy.
« Je te promets que non » dit la jeune femme en pleurant.
« Il a dit que… que… en fait, je crois que même sans Sara, il… » bredouilla Tommy.
« Dis-moi, je t’en supplie » sanglota Mathilde.
« Tu es pour lui moins importante que Roland-Garros… je suis désolé. Il a qualifié votre dispute de ‘pas grave’ et… je crois pas qu’il soit prêt pour avoir une copine. En fait, depuis Patricia… il n’a jamais été prêt… Je suis désolé. »
« Ne le soit pas… si tu savais comme je m’en veux de m’être attachée à lui. J’ai été aveuglée… Non, ce n’est vraiment pas un mec bien et tu as raison, il n’est pas prêt pour avoir une petite amie ! Tu n’arriverais pas à le gérer toi d’avoir une petite amie ? » demanda-t-elle.
« Si… euh… ma dernière petite amie en date, Anna-Erica, m’a largué… alors… moi j’ai rien pu dire, mais c’est sûr que pour toi… euh… je veux dire pour elle, j’aurais fait tous les efforts du monde ! » bafouilla-t-il.
Mathilde sourit, visiblement émue par les propos embrouillés du tennisman et le lapsus la conçernant. Elle lui pris la main et dit :
« Tu sais, j’ai promis à Maïlys de la rejoindre à Roland-Garros pour la soirée avant l’ouverture du tournoi… Et si tu y vas aussi, si tu es tout seul… ben… peut-être qu’on pourrait y aller… hum… tous les deux ? » proposa-t-elle.
Tommy lui fit un câlin, puis réalisant qu’elle était dans un lit d’hôpital, il desserra son étreinte pour la laisser respirer et lui fit un grand sourire gêné « Désolé… ».
Mathilde, quant à elle, souriait pleinement. Pour la première fois depuis quelques jours, elle ne pensait pas à Juan-Carlos, mais à ce Tommy, si gentil.
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyVen 15 Avr 2005 - 21:59

Chapitre 5 – A trip to Paris

Mathilde avait toujours adoré l’avion. Elle aimait cette sensation de dominer le monde, et de voir d’au-dessus les endroits qu’elle connaissait. Elle n’était pas seule à adorer l’avion. Sa meilleure amie, Maïlys, l’adorait elle aussi et elle s’arrangeait toujours pour dénicher des plans pas trop cher pour voyager en été. Mais pour une fois, ce n’était pas avec Maïlys qu’elle voyageait. Elle était avec Tommy. Elle aurait pu profiter de l’avion, mais ses pensées étaient ailleurs. La veille, elle était à l’hôpital, après avoir essayé de se tuer à cause de l’homme qu’elle aimait, Juan-Carlos, et maintenant, elle était dans un avion avec un garçon qui lui plaisait également beaucoup, volant vers Paris où elle retrouverait inexorablement Juan-Carlos, et elle aurait à l’affronter… Affronter son regard, celui de Sara, sa nouvelle petite amie, ou juste son amie… peu importe. Ce serait avec Sara qu’il serait…
Tommy lisait « El Mundo Deportivo » qu’il avait pris à l’aéroport, et semblait très intéressé par le championnat de football espagnol. Voyant qu’il était observé, Tommy releva la tête et la tourna vers Mathilde.
« Je me demande si… » commença Mathilde.
« Si quoi ? » fit Tommy en souriant.
« Comment je vais pouvoir affronter son regard… » expliqua Mathilde.
« Ah… » fit Tommy qui comprit que les pensées de Mathilde allaient une fois de plus vers son meilleur ami. « Et bien, tu n’as qu’à faire comme si tu étais avec moi » ajouta-t-il plein d’espoir.
« Oui, oui » fit-elle en riant. « Mais… ce n’est pas la réalité… » continua-t-elle en souriant.
« Et bien faisons comme si… » murmura-t-il et il l’embrassa sur la joue. Puis il l’observa. Il était impossible de déterminer si la jeune femme était choquée ou heureuse. Au lieu de lui apporter une réponse, elle tourna la tête vers le hublot et Tommy, dépité se remis à lire son journal. Mais, malgré les apparences, Mathilde avait apprécié ce baiser. Elle se sentait simplement perdue, entre celui qu’elle aimait et celui qu’elle commençait à voir autrement que le gentil Tommy.
La fin du vol se déroula sans un mot. Une fois arrivés, les deux jeunes gens agirent comme si rien ne s’était passé.

**********************

Son téléphone sonna. Maïlys le sortit de son sac à main Gucci. L’écran indiquait que c’était Mathilde.
« Math ? » demanda Maïlys.
« Oui, c’est moi. Ca va toi ? »
« Moi oui, mais j’allais te le demander ! »
« Oui… » fit mystérieusement Mathilde. « J’ai un paquet de trucs à te raconter… »
« Ah oui ? » lui demanda Maïlys.
« Oui ! Mais tu es où là ? »
« Sur les Champs avec Marat… Mais on va pas tarder à rentrer… Tu sais, les fans… Enfin, si tu veux on est au California, dans le 7eme. »
« On est encore à l’aéroport… » commença Mathilde.
« On ? » s’exclama Maïlys.
« Oui. Allez on se retrouve tout à l’heure. » fit Mathilde en raccrochant précipitamment le téléphone.
Le téléphone à la main, Maïlys fut bientôt rejointe par Marat. L’air un peu gêné, le russe s’expliqua : « Au moins une dizaine ! ». Puis voyant l’air ahuri de sa petite amie, il demanda, d’une petite voix : « Tu t’es bien amusée ? » avec un grand sourire.
Mais, pour seule réponse, Maïlys leva les yeux au ciel et s’éloigna.
« Ah ! Les femmes ! » murmura Marat en la suivant…

**********************
Juan-Carlos et Sara étaient encore à Villena. La jeune femme était un peu différente avec lui depuis qu’il lui avait dit qu’il s’était fait larguer. Elle ne semblait pas vouloir renouer avec son ex petit-ami, mais elle semblait très soucieuse de ne pas le vexer.
Elle frappa à la porte de sa chambre. C’était une petite pièce très lumineuse, mais très simplement aménagée. Un lit deux places, un petit bureau avec une étagère au-dessus, et des placards dans le mur étaient les seuls meubles de la chambre. « Une chambre de mec » pensait Sara. Mais la chambre possédait une très belle vue, avec une baie vitrée qui donnait sur la piscine de l’académie, avec les palmiers qui l’entouraient. Sur les murs au papier peint jaune un peu bruni par le temps étaient accrochés des posters de football et un grand drapeau espagnol, signé par tous ses proches lors de sa victoire à Roland-Garros l’an passé. Sur l’étagère étaient disposées quelques-unes des coupes que le tennisman avait gagnées, notamment la plus belle à ses yeux, la réduction de la Coupe des Mousquetaires.
« Entre, Antonio, c’est ouvert. » fit distraitement Juan-Carlos, qui était allongé sur son lit.
« Hum » toussa Sara. « C’est moi. »
« Oh ! Excuse-moi… Je suis désolé » s’excusa le jeune homme, en s’asseyant sur le lit.
« C’est pas grave, tu n’es pas censé reconnaître le son de mes pas ! C’était juste pour savoir… » commença-t-elle.
« Assieds-toi donc » proposa Juan-Carlos.
« Euh, oui… » fit-elle en s’asseyant sur le lit. « C’était à propos de ma robe. »
« De toute façon, je suis sûre qu’elle t’ira à ravir. Tu es tellement jolie. »
Et en disant cela, il s’était rapproché de la jeune femme. Il se tenait maintenant derrière elle, et lui parlait à l’oreille. Il était difficile pour Sara de rester indifférente. Elle avait aimé Juan-Carlos pendant longtemps, même après leur rupture. Il avait un petit côté maladroit qui l’avait toujours fait fondre. Mais maintenant, c’était un homme qui semblait beaucoup plus sûr de lui. Il était en un mot irrésistible. Mais elle se contrôla et continua :
« Je voulais savoir, tu vas trouver ça idiot, mais ma robe est rose, et je voulais savoir si ça allait avec ce que tu comptes porter… »
Juan-Carlos ne répondit pas. Sara tourna la tête et il l’embrassa. Elle l’embrassa en retour. Elle était célibataire et il l’était depuis peu : plus rien ne se mettait entre eux. Et même si elle avait toujours en tête les éléments négatifs qui auraient pu l’empêcher de vouloir sortir avec le tennisman, Sara les mit de côté et savoura ce moment…

**********************

Tommy et Mathilde étaient arrivés à l’hôtel California, après s’être perdus dans le métro (Mathilde avait insisté pour l’emprunter), Tommy avait finalement appelé un taxi.
Leur grand sujet de conversation était actuellement Paris et ce qu’ils comptaient visiter. Evidemment ils n’auraient qu’une journée pour cela, car Tommy devait s’entraîner pour le tournoi qui commençait dans 6 jours, mais il avait promis à Mathilde qu’il l’accompagnerait visiter la capitale le lendemain.
« Et le Louvre !? On a failli oublier le Louvre !! Ah la la ! » s’exclama Mathilde alors qu’ils entraient dans l’hôtel.
Tommy lui fit signe d’être plus discrète, et ils allèrent ensemble à l’accueil.
« Bonjours messieurs dames » fit l’hôtesse.
« Bonjour madame » fit Tommy en espagnol. « J’ai réservé au nom de Robredo. »
« Robredo ? D’accord » répondit l’hôtesse en espagnol. « Oui, j’ai deux chambres réservées pour 6 nuits, c’est cela ? »
« Oui, c’est ça. »
« Bien, il s’agit donc des chambres 118 et 120, mais voilà vos clefs, ce jeune homme se fera un plaisir de vous indiquer le chemin. » fit-elle en indiquant un jeune majordome.
Mathilde et Tommy s’éloignaient, quand elle ajouta :
« J’aime cette période de l’année. Roland-Garros… Il y a toujours plusieurs étages qui vous sont réservés, à vous les tennismen ! C’est à ce moment-là surtout qu’il est utile de parler anglais, espagnol… Enfin, je vous souhaite bon courage ! »
Tommy répondit par un petit sourire et Mathilde et lui prirent possession de leur chambre.

**********************

Dans la soirée, après que Maïlys et Marat aient rejoint Mathilde et Tommy, les deux tennismen allèrent faire un billard dans la salle de l’hôtel tandis que Mathilde racontait à sa meilleure amie les détails de sa rupture avec Juan-Carlos et l’épisode du bisou de Tommy dans l’avion. Maïlys semblait ravie pour sa meilleure amie, mais Mathilde semblait toujours penser à Juan-Carlos. Pendant ce temps-là, le jeune homme et Sara embarquaient dans l’avion qui allait les conduire à Paris, plus précisément à l’hôtel California…
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyVen 15 Avr 2005 - 22:00

Chapitre 6 – Paris, ville de l’amour

Sara ayant posé sa tête sur son épaule pendant le voyage en cabine, Juan Carlos n’arrivait pas à se reposer. Il repensait à ce baiser échangé avec son ancienne petite amie. Et, au-delà de ce baiser, il repensait aux derniers jours de sa vie. Il avait envie de revenir quelques jours en arrière, et de voir ce qui l’avait conduit à être aujourd’hui dans l’avion, accompagnée par une très jolie jeune femme, certes, mais qui n’était pas sa petite amie. Il pensait à Mathilde, à ce qu’il lui avait fait. Il était évident pour lui qu’ils n’étaient pas près à avoir un enfant, mais peut-être que s’il avait cherché à en parler avec elle au lieu de se fermer au dialogue comme une huître, comme à son habitude. Antonio était le seul avec qui le dialogue n’était pas un réel problème, mais parler de ses problèmes de cœur avec celui qu’il considérait comme son second père n’était pas dans les priorités du joueur espagnol, loin de là… Ses sœurs… Il avait tellement honte de son comportement inexplicable qu’il ne souhaitait pas l’évoquer, même s’il savait qu’Ana et Laura seraient présentes avec Eduardo, son papa, à ses côtés, dès la deuxième semaine de Roland. Tommy… Son meilleur ami. Loin de s’imaginer que son meilleur ami était actuellement à Paris avec Mathilde, Juan Carlos culpabilisait de ses mots, très durs, envers un des rares jeunes de son âge en qui il avait confiance…
Mais que faire ? Il n’était pas indifférent au charme de Sara, et c’est en suivant ses pulsions qu’il s’était lui-même enfoncé dans cette situation délicate, en l’embrassant, alors qu’il éprouvait toujours des sentiments pour son ex petite-amie. Il ne pouvait pas expliquer à Sara que ce baiser était accidentel, ni avouer à Mathilde ce qu’il avait fait. Eventuellement il pourrait parler à Tommy à Paris, s’excuser, et chercher avec son meilleur ami une solution. Oui, c’était ce qu’il fallait faire… Il ferma les yeux et chercha à éviter de trop penser à la situation, puis s’endormit.

********************

Mathilde, Maïlys, Tommy et Marat étaient dans la salle de jeu de l’hôtel et la situation sans issue dans laquelle Mathilde se trouvait quelques jours plus tôt semblait bien loin maintenant. La musique de fond était agréable. Même si elle était toujours très triste par rapport à son ex petit-ami (et surtout la pensée qu’il l’ait remplacée si vite), elle le cachait très bien et l’idée de flirter avec Tommy ne lui déplaisait pas. C’est simple, les deux agissaient comme des adolescents au collège, se cherchant, se lançant des petites piques, sous les yeux ravis de Maïlys qui voyait là une solution aux malheurs de Mathilde, et de Marat qui, connaissant le caractère réservé de Tommy, voyait lui aussi les choses d’une façon positive.
Profitant du départ des deux garçons partis chercher des bières, Maïlys s’approcha de son amie et lui demanda :
« Je sais que je ne devrais pas te demander ça, mais… » commença-t-elle.
« Non, je ne suis pas enceinte… » répondit simplement Mathilde qui semblait avoir parfaitement saisi ce que Maïlys voulait lui demander. Voyant l’air ahuri de sa meilleure amie, elle continua : « Oh, les tests, tu sais parfois c’est un peu bidon, enfin je veux dire, ou c’est simplement que le bébé ne s’est pas accroché… Mais de toute façon, ça ne change rien, il n’y a plus de bébé ». Et, en finissant sa phrase, elle abaissa la voix avec un sanglot.
Maïlys la pris dans ses bras et tenta de la réconforter, avec sa maladresse habituelle : « Tu sais ce qu’on dit ? Les bébés qui ne restent pas n’auraient pas été de bons bébés et moi, je crois que c’est vrai. Alors dis-toi que peut-être que le bébé aurait été gravement malade ou… »
« Oui… oui… oui… je euh… vais faire ça. » bafouilla Mathilde.
« Maintenant sèche tes larmes, hein ? Et on n’en parle plus… Je ne t’en parle plus, mais toi, si tu as besoin, tu sais bien que je serai toujours là pour toi. »
Voyant que les pleurs de son amie ne s’arrêtaient pas, elle repris : « Je suis désolée. Je, j’avais besoin de te demander… Excuse-moi. »
« C’est pas grave, je ne t’en veux pas. J’avais besoin d’en parler moi aussi, de pleurer… » fit-elle en séchant ses larmes. « C’est peut-être idiot, mais, je ne peux m’empêcher de penser comme ma vie était parfaite il y a quelques jours… »
« Elle n’était pas parfaite puisque ce sur quoi tu pensais pouvoir compter s’est défait si vite ! Mais tu as encore le choix de tout recommencer… » fit mystérieusement Maïlys.
Intriguée, Mathilde tourna la tête, et vit arriver Tommy et Marat avec 4 verres. Elle regarda le jeune homme espagnol dans les yeux puis baissa la tête. Et s’il voyait qu’elle avait encore pleuré pour Juan Carlos ?

********************

Il était seulement 22h30 quand Juan Carlos et Sara arrivèrent à l’hôtel California. Mais le voyage avait été fatiguant, donc sans profiter de Paris, ils allèrent directement à la réception.
L’hôtesse les accueillit en français : « Bienvenue, madame, monsieur »
Juan Carlos répondit en espagnol : « Bonsoir. J’ai réservé une chambre au nom de Ferrero. »
« Chambre 150 monsieur. Vous n’êtes pas le premier tennisman à être arrivé aujourd’hui. »
« Ah ? » fit JC. « Et y’a qui d’autre ? »
« Hummmm… laissez-moi réfléchir deux secondes. Messieurs Bjorkman, Roddick et Safin, je crois. »
« Marat est là ? Bien… »
« Bonne soirée ! » fit l’hôtesse amicalement.
Sara suivit Juan Carlos et ils s’installèrent dans leur chambre très rapidement et tombèrent de sommeil sur le lit…

********************

Mais Tommy ne s’arrêta pas sur les yeux rougis de Mathilde, il avait compris que la discussion de Maïlys et Mathilde avait porté sur son meilleur ami, mais il s’en fichait. Il était avec elle et il savait qu’il ne la laissait pas tout à fait indifférente non plus.
Et avant que Marat puisse faire une remarque, Maïlys capta son regard et lui fit signe de se taire.
Marat compris mais fit tout de même, d’un ton charmeur : « Des bières pour les demoiselles. Nous on a pris de la vodka ! »
Après avoir parlé longuement sur leurs visites du lendemain et bu leurs verres, Marat entraîna Maïlys sur la piste de danse qui jouait « J’aime les filles » de Jacques Dutronc, en lui demandant en français : « Vous dansez mademoiselle ? ».
Avec un sourire, Maïlys accepta, mais elle craignait le pire, car Marat était quelqu’un de drôle et l’alcool n’arrangeait rien !
En effet, Marat se lança dans une danse complètement décalée, et Maïlys qui était à côté ne savait s’il fallait rire ou pleurer ! Mathilde et Tommy regardaient aussi le spectacle avec des yeux amusés. La salle étant plutôt vide, peu de personnes s’arrêtèrent sur le spectacle offert par le russe, au grand soulagement de Maïlys, mais Marat fut bientôt rejoint par une bande de jeunes qui le prirent pour exemple.
Restés à table, Mathilde et Tommy parlaient peu, mais au bout d’un moment, Tommy pris la main de Mathilde et celle-ci lui répondit par un sourire. Ils continuèrent à regarder Marat se déhancher, mais leurs pensées étaient ailleurs.
Voyant ce moment de complicité, mais voulant quitter la piste de danse, Maïlys choisit d’aller s’asseoir au bar et elle fut rapidement rejointe par Marat.
« T’es pas marrante ! » lui fit-il.
« Je suis juste fatiguée » lui répondit Maïlys en l’embrassant.
Puis Marat prit la jeune femme dans ses bras et ils allèrent se coucher…

********************

Tommy et Mathilde ne tardèrent pas non plus, et en disant bonne nuit à sa bien-aimée, Tommy en profita pour lui faire un petit bisou sur la bouche, et attendit ensuite qu’elle soit rentrée dans sa chambre pour gagner la sienne…
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyVen 15 Avr 2005 - 22:04

Merci Mailys pour l'avoir remise j'ai tro adoré le 1er chapitre!!!!! Very Happy
Alors voici les coms'!!!

juanqui.ferrero a écrit:
« Tu comprends » lui avait-il dit « nous sommes trop jeunes et puis … j’ai ma carrière et toi la tienne. Il ne faut pas que tu aies cet enfant. »
Juanqui ou l'art de trouver des mauvaises excuses lol


juanqui.ferrero a écrit:
Juan Carlos Ferrero, au bras d’une grande fille brune qu’elle avait compris qu’il ne reviendrait jamais.
Exclamation le méchant!!! lol...serait-ce une certaine Pat...? Wink


juanqui.ferrero a écrit:
alors elle se retourna et c’est alors qu’elle reconnu Tommy Robredo.
Zorroooooooooooooooooooooooooooooo lol tjs la pour les coeurs brisés ce Tommy (Tomme the Bachelor gentleman célib', ça te dit pas Maiki en prochaine ff? Wink Razz )

juanqui.ferrero a écrit:
Puis ils marchèrent tous les deux jusqu’à la Ferrari de Tommy et rentrèrent chez lui
arf une Ferrari.....il a de bons gouts ce tit spaniard! Wink

pour une premier chapitre, c'est supra réussi tite Mailys!!!! Very Happy Wink
je balance mes com' du 2e chapitre demain, ok?en tt cas j'm ENORMEMENT!
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyVen 15 Avr 2005 - 22:04

Chapitre 7 – Premiers baisers

Le lendemain matin, alors que Tommy et Mathilde étaient partis pour des visites, et que Maïlys dormait encore, Marat descendit petit-déjeuner dans le salon de l’hôtel. Juan-Carlos mangeait seul. Il n’avait pas très bien dormi. Il avait dormi dans le même lit que Sara, mais rien ne s’était passé avec la jeune femme, car il ne savait plus trop où il en était. Elle lui avait reproché de jouer avec elle, et comme à son habitude, il n’avait pas cherché à lui expliquer quoi que ce soit, mais il avait fait semblant de dormir, sans y arriver, et il voulait à tout prix voir Tommy à son arrivée à Paris (il ne savait pas que Tommy et Mathilde étaient dans le même hôtel que lui…).
Quand Marat vit son ami, il lança un « Hola Ferri ! » qui lui valu quelques regards de la part des personnes qui mangeaient et un sourire de la part de Juan-Carlos.
Il s’assit à la table du jeune espagnol.
« On mange seul ? » demanda Marat.
« Ouais… bah, elle va bien finir par arriver, mais euh… on s’est un peu engueulés hier soir. » fit timidement Juanqui.
« Elle ? Hum laisse moi deux secondes… Patricia, c’est ça ? »
« Non, perdu ! » répondit l’espagnol.
« Ah… nouvelle petite amie alors ?! Ca fait très longtemps qu’on ne s’est pas vus ! » demanda le russe.
« Oui, et mon histoire est très compliqué, mais… » répondit Juan-Carlos en évitant de parler de Mathilde. « Je sors avec elle depuis quelques jours. »
« Et déjà disputés ? » ricana Marat. « Ah la la ! Et dire que c’est moi qu’on accusait de changer de petite amie comme de chemise ! Alors que je suis avec ma copine depuis cinq mois, et que tout va bien ! »
« C’est bien, c’est bien… Tu me la présenteras un de ces quatre… » fit tristement Juanqui.
« Toi, ça ne va pas ! Stressé à l’idée de remettre ton titre en jeu j’imagine ! Enfin, ce n’est tout de même pas le premier titre que tu remets en jeu ! Et puis… C’est sympa Roland, on va bien s’amuser, hein ? » fit-il en tapant amicalement la tête du jeune espagnol.
« Oui, c’est sûr ! » dit Juan-Carlos dans un sourire forcé. Il n’avait pas envie d’être questionné par Marat. « Tu t’entraînes à partir de quand ? »
« Oh, dès que je pourrais… Mais je vais faire ça sérieusement et Tommy aussi… » commença Marat.
« Tommy est là ? » fit Juan-Carlos plein d’espoir.
« Oui, il me semble que c’est TON meilleur ami, tu as l’air bien au courant ! » rigola Marat. « Il est ici avec une charmante demoiselle… »
« Ah ? » le coupa Juan-Carlos. « Une petite amie ? Il ne m’a même pas dit ! »
« Je ne crois pas qu’ils sortent déjà ensemble… Je dirais plutôt qu’ils en sont à la phase de… comment dire ? Enfin, ils sont très mignons tous les deux ! »
« Une française ? » demanda Juan-Carlos intrigué.
« Nan, nan, une espagnole… Pour être franc, je crois qu’il n’y a que moi qui connaisse réellement Paris et ses charmes » rit le russe.
« Oui » fit Juan-Carlos dans un sourire. Voir Marat parler de ses conquêtes le stoppa, lui qui comptait demander des détails sur la petite-amie, ou en voie de l’être, de son meilleur ami, car il savait que la discussion allait à un moment ou à un autre, s’orienter sur sa propre petite-amie… « Tu savais que Mario Ancic s’est blessé au coude droit, hier ? » demanda-t-il pour changer de sujet.
« Ah non… » répondit Marat.

********************

Mathilde et Tommy étaient partis très tôt pour pouvoir visiter un maximum de monuments parisiens. Il était seulement 9h du matin et ils avaient déjà visité la Tour Effel. Il se sentaient bien tous les deux. S’ils gardaient un peu de distance, due à la timidité, ils se lançaient des regards complices et riaient à tout va.
« Et sinon, ça ne te dirait pas d’aller à Versailles cet après-midi ? » proposa Mathilde.
« Euh… tu penses qu’on aura le temps ? » demanda le jeune homme.
« Mais bien sûr ! On n’a qu’à acheter des sandwiches et les manger là-bas… » commença-t-elle.
Tommy baissa la tête, et dit : « Ah… bien sûr oui. C’est que je comptais t’amener dans un restaurant français à midi… Mais tu as raison c’est mieux… »
Mathilde fit un petit sourire et lui fit un petit bisou sur la joue. « Effectivement, tu embrouilles tous mes plans… »
Tommy ouvrit la bouche pour s’excuser, mais Mathilde continua : « C’est sûr que je ne peux pas dire non à un restaurant français, avec un jeune homme dont je suis en train de tomber amoureuse… »
Le visage de Tommy s’illumina. Avait-il rêvé ?
« Mais puisque tu me prends par les sentiments, et bien c’est d’accord » conclut la jeune femme. Puis elle l’embrassa.

********************

Juan-Carlos et Marat parlaient encore quand Sara descendit pour manger. Quand elle entra dans la salle, elle repéra son petit-ami en discussion avec un copain, qu’elle supposa être un joueur de tennis (elle ne reconnut pas Marat Safin de dos, car cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus vu le jeune russe, maintenant installé à Monte-Carlo) et alors que Juan-Carlos la vit, il tenta de capter son regard, mais elle se dirigea dans la direction opposée à leur table, alors Juan-Carlos laissa tomber.
« Tu cherches quelqu’un ? » demanda Marat.
« Oui… Sara est là-bas » indiqua Juanqui.
« Sara… Mais oui, Sara ! Sara Ripoll… ta petite amie au collège c’est ça ? »
Juan-Carlos hocha la tête, visiblement étonné que Marat se rappelle de cet événement de sa vie.
« Oui c’est elle… »
« Tu veux que j’ailles lui parler ? » proposa Marat.
« Tu as déjà une petite-amie, Marat ! » fit Juanqui.
« Ah ! Comme si je draguais toutes les filles à qui je parle ! » dit le russe. « Ce n’est pas ma faute si je suis un charmeur malgré moi, trop beau et tout ça… » continua-t-il dans un sourire.
Juan-Carlos éclata de rire. Pour se lancer des fleurs, Marat n’était décidément pas le dernier, mais le jeune espagnol devait admettre qu’il n’avait pas tout à fait tord dans le terme « charmeur », c’était quelque chose que Juan-Carlos lui avait toujours envié.
« Non, bien sûr !! » répondit-il à Marat qui riait aussi. Puis, redevenant sérieux, il ajouta : « Je crois que c’est à moi d’aller lui parler… »
« Oui, à toi de réparer les pots cassés ! Allez, je te laisse moi ! Je ne pense pas qu’on se verra dans les jours à venir, car je veux vraiment m’entraîner, et », il tourna la tête en direction de Sara « je pense que toi aussi » conclut-il dans un sourire.
« Oui, oui ! Mais on se voit vendredi soir, au gala d’avant tournoi nan ? »
« Ah oui ! C’est vrai ! J’espère que ça ira mieux d’ici là… Quant à moi, je te présenterai Maïlys… »
Juan-Carlos paru surpris. Ce nom ne lui était pas inconnu, mais il lui était impossible de se souvenir d’où il le connaissait. Il serra la main de Marat qui partit, en lui prenant au passage son croissant, et se dirigea vers la table de Sara.

********************

Marat entra dans la chambre où dormait encore Maïlys. Il déposa un baiser sur le front de sa petite-amie qui se réveilla doucement.
« Bonjour, mademoiselle ! » fit-il joyeusement.
« Mmmmmmmmmm… » répondit la jeune femme en ouvrant les yeux. « Bonjour, mon amour. »
« Tu as bien dormi ma puce ? » demanda-t-il en passant sa main dans les cheveux emmêlés de sa belle.
« Oui… et toi tu es parti très tôt ! »
« Je voulais manger… » s’excusa-t-il avec un sourire. « Mais j’ai pensé à toi alors je suis revenu… »
Il était tellement facile de voir quand Marat mentait pour ne pas la blesser que Maïlys éclata de rire.
« Oui, c’est ça ! Et moi je suis la future reine d’Espagne ! »
« De Russie » corrigea Marat. « Bon, d’accord, c’est pas tout à fait vrai… J’ai rencontré Juan-Carlos Ferrero, et on a parlé. »
D’un air inquiet, la jeune femme demanda : « Tu connais Juan-Carlos ? »
« Oui, ça fait plus de onze ans, pourquoi ? » demanda-t-il.
« Comme ça… euh… il est à notre hôtel ? »
« Oui, mais raconte-moi ce qui te préoccupe. »
Maïlys réfléchit un instant, puis décida de ne rien dire à son petit-ami de l’affaire « Mathilde », car elle connaissait trop bien Marat pour savoir qu’il essaierait d’arranger les choses à sa façon, et elle n’était pas sûre qu’avec le bonheur que Mathilde trouvait auprès de Tommy, il était bon de réintroduire son ancien petit-ami dans sa vie.
« Rien, je t’assure. C’est juste que Juan-Carlos est le meilleur ami de Tommy nan ? C’est… marrant, le monde est petit ! » mentit-elle.
Marat s’assit à côté d’elle et posa sa tête sur le ventre de la jeune femme.
« Oui, c’est marrant… » fit-il.

********************

Juan-Carlos s’approcha de la table où mangeait Sara.
« Bonjour » fit-il timidement.
« Bonjour » répondit-elle sèchement.
« Je… suis désolé pour hier soir. Je sais que je t’ai pas parlé, je t’ai pas expliqué mon comportement bizarre, c’est que euh… je peux pas trop te dire pour le moment. »
« Qu’est-ce que tu fais à ma table alors ? » demanda Sara de façon ironique.
« Ecoute, je me suis engueulé avec Tommy et c’est mon meilleur ami depuis toujours et… ça me préoccupe beaucoup, c’est pour ça que… »
« Que tu souffles le chaud et le froid avec moi ? Un coup tu m’embrasses alors que je n’avais rien demandé, et après tu me repousses comme si on ne se connaissait pas ! Il faudrait savoir !! »
« Oui… j’ai besoin de… tu sais que tiens beaucoup à toi. Tu le sais hein ? »
Sara hocha la tête.
« J’aimerais que tout s’arrange avec Tommy. Il n’y a aucun problème avec toi. C’est juste que… je suis préoccupé. Mais je vais lui parler ! Je vais aller m’excuser, même si je vois bien que je suis nul… »
Sara fit un petit sourire. Il avait toujours su comment la faire craquer.
« Oui tu es nul » répondit-elle. « Mais bon… Je te laisse une deuxième chance. Et j’espère que Tommy te laissera ta chance aussi… »
Elle lui prit la main et il lui sourit en retour.
« Merci… merci d’être là. » fit-il sincèrement.
Puis il quitta la table, décidé à parler avec son meilleur ami…
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyVen 15 Avr 2005 - 22:05

Chapitre 8 – Bal de Roland

Pendant toute la semaine qui précéda le tournoi de Roland-Garros, les joueurs s’entraînèrent. Cependant, Juan-Carlos était très préoccupé, et même s’il avait réussi à parler rapidement à Tommy (qui avait volontairement éludé le sujet de Mathilde et feint de ne pas lui en vouloir pour cet événement), il sentait que son meilleur ami lui cachait quelque chose, lui qui n’avait jamais été très mystérieux. Ce que Juan-Carlos ignorait, c’est que les messages laissés sur le répondeur du téléphone fixe de Mathilde, elle ne les aurait qu’à son retour de Paris, puisqu’elle n’était pas chez elle, et que les textos envoyés sur son portable, elle les avait effacés avant de les lire.
Le climat était toujours très tendu avec Sara, car Juan-Carlos, bien qu’il soit attiré par elle, ne se donnait pas complètement dans ce qui aurait pu être une relation sérieuse, car il pensait toujours à Mathilde et encore plus à Patricia… La supposition de Marat était fondée : c’est depuis que Patricia l’avait laissé tomber pour le footballeur Iker Casillas qu’il avait commencé à mal aller… Ses résultats en tournois avaient été décevants, il n’avait presque plus appelé à la maison, même sa relation avec Antonio en avait souffert… En sortant avec Mathilde, il avait cru pouvoir sortir de cette déprime, mais tout avait empiré car il s’était accroché à la jeune femme, et l’annonce de sa grossesse, qui aurait du le ravir, car c’était là un moyen de confirmer leur amour réciproque, lui avait fait perdre la tête. Il ne comprenait vraiment pas ce qui c’était passé… Il regrettait l’époque de son adolescence où seul le tennis comptait à ses yeux. Sara… elle faisait partie de cette période, mais il savait qu’il ne représentait pas à ses yeux ce qu’il avait pu représenter pour les autres… Sara en avait vu d’autres, beaucoup d’autres. Elle était magnifique, gentille, drôle. Mais c’était avant tout une jeune femme de 22 ans que l’aventure amusait, et qui voulait faire plaisir à un ami, en l’accompagnant à un bal. Rien de plus, bien qu’elle puisse lui dire qu’elle attendait plus. Un jeu, ce n’était qu’un jeu. Elle sortait elle-même d’une relation et lui avait clairement dit que ça lui permettait de faire un break, et pourtant elle restait ambiguë dans son comportement, réclamant de Juan-Carlos des signes d’affection…
L’ambiance entre Juan-Carlos et Sara se résumait donc à de la tendresse que l’un donnait à l’autre selon l’humeur du moment… Pas le meilleur moyen de se préparer pour un tournoi aussi grandiose que Roland-Garros…

********************

Samedi. Le grand bal était pour ce soir. C’étaient les vainqueurs, Justine Hénin-Hardenne et Juan-Carlos Ferrero qui allaient ouvrir le bal. Suivraient les autres joueurs, dans une ambiance bon enfant, et qui permettait de découvrir la vraie personnalité des célébrités des courts.
Il était 11h du matin. Maïlys ne tenait plus en place. Elle avait essayé sa petite robe bleue pâle et était depuis plus d’une demi-heure au téléphone avec Mathilde qui tentait de convaincre sa meilleure amie que sa robe était parfaite, que Marat allait adorer, et surtout qu’elle devait raccrocher pour s’occuper de sa propre tenue.
« Oh, Marat arrive ! Bisous ma puce ! » fit la jeune femme en raccrochant précipitamment.
Dans sa chambre, Mathilde ferma le clapet de son téléphone dans un sourire. « Typiquement Maïlys », pensait-elle. Paris était ensoleillée. La journée parfaite… Ce soir, un bal dans lequel elle porterait une robe de princesse, accompagnée d’un cavalier charmant. La seule pensée de la soirée à venir la faisait rêver. Soudain, elle frissonna en réalisant qu’elle allait également revoir Juan-Carlos, celui qu’elle avait tant aimé, et si ses sentiments pour Tommy étaient sincères, elle éprouvait toujours quelque chose pour son ancien petit-ami, et elle redoutait terriblement de le revoir au bras de quelqu’un d’autre.

********************

Le grand soir était là. Tommy frappa délicatement à la porte de Mathilde qui ouvrit. La jeune femme était magnifique : elle portait une robe beige aux reflets nacrés, qui était légèrement décolletée, et s’arrêtait aux genoux de la jeune femme. Elle avait laissé ses cheveux frisés libres et ils retombaient sur ses épaules en cascades de boucles brunes. Un maquillage discret mettait en valeur ses yeux verts… Tommy s’arrêta plusieurs secondes devant elle, comme hypnotisé, puis Mathilde éclata de rire. Elle semblait presque gênée par le regard de Tommy !
« Tu es… woaw… splendide ! » dit calmement le jeune homme.
« Merci, tu es très beau toi aussi… » fit Mathilde en embrassant le jeune homme, qui portait quant à lui un costume noir.

********************

Il était 20h30 quand Mathilde et Tommy arrivèrent à la soirée. Cela faisait plus d’une demi-heure que le cocktail avait commencé, mais le bal n’était pas prévu avant 21h15. Tous les yeux furent sur eux quand ils entrèrent, et ils commencèrent à saluer les collègues de Tommy et leurs amies.
Marat et Maïlys les rejoignirent bien vite. Ils saluèrent tout d’abord Rafaël « Rafy » Nadal, accompagné de sa petite amie, la ravissante Sylvie, puis le reste de l’équipe espagnole, avec Carlos Moya (au bras d’une charmante brunette), Féliciano Lopez… Seul Juan Carlos manquait à l’appel. Il n’était visiblement pas arrivé, au grand soulagement de Mathilde, et bien qu’il dise regretter son absence, au grand soulagement de Tommy également.
Mathilde, Maïlys et Sylvie étaient aux toilettes pour se « repoudrer » quand Juan Carlos et Sara arrivèrent, immédiatement entourés d’une foule de personnes.
Juan Carlos réussit pourtant à se frayer un passage vers ses amis, tandis que Sara attendait pour se servir un verre de sangria.
« Hey les mecs ! » leur fit-il en espagnol. « La soirée est sympa ? »
En chœur, ils répondirent que oui, puis Juanqui alla voir Tommy, et voyant que ce dernier observait Sara qui se dirigeait vers les toilettes, il lui demanda : « Tu es venu seul ? », mais avant que le temps que Tommy puisse répondre, Juan Carlos fut entraîné par les organisateurs de la soirée, car il devait rejoindre Justine Hénin, pour ouvrir le bal.

********************

Mathilde regardait son reflet dans la glace, vérifiant son maquillage et sa coiffure quand elle vit entrer Sara. Elle se retourna vers la jeune femme qui lui sourit, et pensant la reconnaître, elle tenta un « Bonjour » en espagnol.
Sara la salua en retour. Pleine de curiosité, Mathilde se risqua à demander « Vous êtes venue avec… ? »
Sara répondit : « Juan Carlos Ferrero et vous ? »
Mathilde s’arrêta net de sourire et se retourna vers la glace. Sara s’approcha et lui dit : « Excusez-moi si je vous ai blessée… »
« Ce n’est rien, c’est juste que… non ce n’est pas très important, je… je connais Juan Carlos et… »
« Vous le connaissez ? Vous êtes une de ses amies ? »
« Son ex-petite-amie » répliqua Mathilde amèrement.
Sara baissa alors les yeux, et secoua la tête d’un air de dépit, puis fit : « Mathilde, n’est-ce pas ? »
Mathilde hocha la tête puis se retourna vers Sara et fit, d’un air de reproche : « Oui, Mathilde et ravie de vous connaître, Sara. »
Sara semblait désemparée, elle qui avait entendu Juan Carlos lui dire que c’était Mathilde qui avait rompu. A ce moment-là, Sylvie et Maïlys sortirent des toilettes. Elles avaient tout entendu et Maïlys, qui avait compris que sa meilleure amie était face à la femme qu’elle détestait le plus, lui lança un regard pour lui demander si elle avait besoin d’aide. Mais Mathilde répondit, tout haut : « Allez danser les filles, je vous rejoint. » Sylvie et Maïlys sortirent.
« Juan Carlos vous a parlé de notre relation ? » demanda Mathilde.
« Bien sûr » fit Sara « et il en était encore marqué quand je l’ai revu pour la première fois. Il est sensible… »
« Je le sais bien. » la coupa sèchement Mathilde.
« Et… » continua Sara « il n’a pas bien supporté quand vous l’avez laissé tomber. »
« Quand je… quoi !!!!!!??? JE l’ai laissé tomber ? Il a OSE vous dire ça ?? »
« Mais » fit Sara en fronçant les sourcils « ce n’est pas vrai ? »
« Bien sûr que non ! » répliqua Mathilde tandis qu’une larme roulait sur sa joue.
Visiblement confuse, Sara murmura : « Je suis désolée. » tandis que Mathilde ouvrait la porte et sortait.

********************

Le bal avait commencé, et Juan Carlos et Justine furent bientôt rejoint par d’autres couples. Alors que Pierre Hardenne était venu chercher sa femme, Justine, pour finir avec elle la valse d’ouverture, Juan Carlos cherchait Sara des yeux pour danser avec elle. Mais en faisant le tour de la pièce, son regard tomba sur Mathilde. Elle, de son côté, cherchait Tommy, qui l’attendait à l’autre bout de la pièce.
Juan Carlos réussit à passer entre les couples de danseurs, et arriva devant Mathilde. Elle ouvrit de grands yeux en voyant celui qu’elle aurait pourtant dû s’attendre à voir.
« Bonjour » fit-il timidement, avec un petit sourire. « Je suis content de te voir. »
Voyant que Mathilde ne répondait rien, il continua : « Je sais que je n’aurais pas dû me conduire comme ça. Tu sais, c’est dingue tout ce que j’ai réalisé… Tu… tu me manques beaucoup. »
Avec toujours la même impassibilité sur son visage, Mathilde fit : « Et puis ? »

********************

Tommy aperçut enfin Mathilde. Elle était en discussion avec Juan Carlos, son meilleur ami. Il ne savait plus quoi faire : il était démasqué. Devait-il entrer dans la discussion pour soutenir Mathilde ou rester à l’écart ? La première solution, bien que plus dure, était la plus honnête. Il choisit donc d’aller rejoindre Mathilde.

********************

« Je t’aime encore » fit Juan Carlos.
« Oui, bien sûr… J’ai croisé Sara il y a quelques minutes. Je sais tout. »
« Sara, ce n’est rien, c’est… une amie. Oh, pardonne-moi ! » et il se pencha vers elle en tentant de l’embrasser.
Mais elle le repoussa. « Je ne t’aime plus. »
Tommy qui s’était approché, entendit Mathilde prononcer ces mots, et se rapprocha davantage. Il prit Mathilde dans ses bras, sous le regard dégoûté de Juan Carlos.
« Alors, c’est elle ta nouvelle petite-amie, Tommy ? Et tu oses me faire la morale ?? Tu me dégoûte ! »
« Je suis désolé. » fit doucement Tommy.
Juan Carlos s’éloigna et rejoignit Sara qui l’attendait au buffet.
« Je suis désolé » répéta Tommy.
« Je t’aime » fit Mathilde en l’embrassant.


******************************FIN******************************
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyVen 15 Avr 2005 - 23:10

hehehe elle était trop bien cette fanfic!!!! j'avais les 2 beaux gosses pr moi mais bon juanqui étaient pas très gentil lol! c'est en partie cette histoire qui m'a fait adorer tommy, c'est bizarre pcq c virtuel lol
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyVen 15 Avr 2005 - 23:28

moi non plus je connaissais pas cette fanfic ! elle était déjà fini quand je suis arrivée sur l'ancien forum. ji mettré des commentaires !
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptySam 16 Avr 2005 - 12:30

rahhhhhhhhhhhh
super fanfic sérieu !!
c celle ke javé ^pa grillé kelle existé sur lotre forum !! mdr
mé super maiki !!
pr ken la prochaine ???? tongue
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptySam 16 Avr 2005 - 15:22

je viens de comprendre que ta ff avait une fin Mailys mdr parce qu'en fait je l'avait lue la première fois sur le forum de Lily et je pensais qu'il y avait des chapitres à suivre mais jsuis contente mnt je sais la fin!!!! eheh lol Wink
bon en tt cas c un pti bijou ce roman , congratulations!! Very Happy
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptySam 16 Avr 2005 - 20:19

Merci beaucoup !!
Oui c'est une FF assez courte, mais j'avais imaginé la fin depuis le début, et vu le nombre réduit de personnages, je ne pouvais pas faire tourner l'histoire plus longtemps que ça...
En tout cas, vos réactions me font super plaisir ! C'est vrai que j'adore écrire, j'imagine que ça doit se sentir Embarassed
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyDim 17 Avr 2005 - 15:26

juanqui.ferrero a écrit:
C'est vrai que j'adore écrire, j'imagine que ça doit se sentir

trop! ça se voit dessuite et franchement ça fait super plaisir que tu le partage avec nous! Very Happy
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyLun 18 Avr 2005 - 17:52

ca c'est vrai !
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyJeu 5 Mai 2005 - 21:57

oui, Maïlys, elle est vraiment super classe, ta fic, sauf q Juanqui n'a vraiment pas le bon rôle, pov bébé!!!!!!!!!
Et mtnt, on attend la suivante, par exemple celle q t'as commencé à poster sur le site de Lily!!!!! Mr. Green Mr. Green Mr. Green Mr. Green Mr. Green Mr. Green Mr. Green Mr. Green Mr. Green Mr. Green Mr. Green Mr. Green Mr. Green
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyLun 27 Juin 2005 - 13:39

c'est cool j'en ai fait une avec des potesse sur mon forum
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyLun 27 Juin 2005 - 13:48

poste la ici pmlease Mr.Red
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyLun 27 Juin 2005 - 18:23

koi?
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyLun 27 Juin 2005 - 18:41

laura a écrit:
koi?
tu veu pa la posté aussi ici please ?
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyMar 28 Juin 2005 - 10:35

ok eu c assez hot aussi il y a pas de membre TROP jeune?
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyMar 28 Juin 2005 - 10:37

laura a écrit:
ok eu c assez hot aussi il y a pas de membre TROP jeune?
Tu peux me l'envoyer d'abord par MP et je te donnerai ou non mon autorisation Smile
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyMar 28 Juin 2005 - 12:39

ihih c moi la plus jeune é je suis blasé
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MessageSujet: Re: Ma première fanfic !   Ma première fanfic ! EmptyMar 28 Juin 2005 - 14:10

guillermotte a écrit:
ihih c moi la plus jeune é je suis blasé
Ouais, je sais mais on ne sait jamais...
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