[quote="angèle.ferrero"][quote]
- Citation :
- j'ai le portable de juan !!!! je sens qu'on va bien s'entendre tout les 2 !
Non, tu crois?
lol
Voilà la réponse............
Chap 12 : Les choses se précisent…« Pourquoi faut –il que tu ailles aussi loin ? » demanda Mathilde à Tommy.
« Comment je vais faire sans toi ? Alors voilà, tu m’abandonnes déjà, sans aucun scrupules !! » ajouta –elle en le défiant du regard.
Pas encore tout à fait réveillé, les yeux entrouverts, l’espagnol lui dit :
« C’est incroyable, on s’est attendu plus de 10 mois et on ne peut plus se séparer quelques jours… »
« Enfin, on s’est attendu 10 mois… si tu n’étais pas aussi aveugle, on n’aurait rien attendu du tout ! » déclara Mathilde, le regard malicieux.
« Dis- moi ma belle, depuis quand es-tu au courant de ce que je ressent pour toi ? »
« Et bien, en fait, c’était à Roland, je t’ai vu lorsque j’ai pris Rafael dans mes bras. Je crois que s’il ne m’avait pas serré aussi fort, je me serai écroulée… »
« Et je suis aveugle ??? Dis donc, aveugle toi-même ma petite !! Je n’ai jamais pu regarder une autre fille après qu’une belle demoiselle ait versé tant de larmes sur mon épaule, un certain jour d’aoùt ! Je me suis vraiment demandé qui était l’abruti qui osait te faire pleurer ! ça remonte donc à environ…. 9 mois avant que tu ne t’en aperçoive… »
« On fait moins sa maligne !!! » ajouta t-il en riant.
« Tu a été attiré par moi… à Flushing Meadows ce jour là ? » demanda Mathilde étonnée.
« Alors que j’étais toute mouillée, que je me suis pratiquement mouchée sur toi, que je sanglotais comme une hystérique ??? »
« Waouh !!! Tu dois sacrément m’aimer alors !!! » dit-elle en souriant
« Mais tu ne vas pas t’en tirer comme ça Tom!! Pourquoi tu n’as rien tenté ? »
« Tu me vois te draguer, alors que j’étais en train de te consoler ? Tu aurais pensé… je ne sais pas moi, que c’était une manœuvre diabolique pour t’attirer dans mon lit ! »
« Tu n’aurais pas eu trop de travail à faire…. » répondit-elle.
« Et puis je ne suis pas un rapide. »
« Merci, j’avais remarquée ! Mais ça me plait… »
Ils s’embrassèrent.
« On devrait peut-être profiter du temps qu’il nous reste avant que je parte pour Bastaad… » dit Tommy.
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Angèle était ravie. Elle avait été choisie pour couvrir le tournoi de Bastaad. Elle savait que Juan Carlos y participait. Elle n’avait pas encore osé l’appeler mais c’était peut-être le bon moment… Elle ne pouvait s’expliquer pourquoi elle en avait tant envie. Une chose était sûre, il lui plaisait ! Terriblement ! Elle sourit en repensant à la seule fois où elle l’avait vu. Il avait du la prendre pour une folle ! Elle ne se contrôlait plus. S’il y avait eu quelque chose dans son verre, elle le lui aurait balancé en pleine figure sans la moindre hésitation. Ce qu’il pouvait être agaçant ! En récupérant sa valise à l’aéroport, la jeune femme se demanda comment elle allait bien pouvoir faire pour qu’il ait envie de la voir.
Juan Carlos se tenait devant le tableau du tournoi, qui était suspendu au mur du hall d’accueil. Il affrontait au premier tour un qualifié qu’il ne connaissait pas.
Son téléphone sonna.
« Bonjour, je voudrais parler au sale con prétentieux s’il vous plait… »
Il sourit en entendant la belle voix de la jeune femme. Il attendait ce moment depuis qu’il avait quitté la terrasse du restaurant la semaine précédente.
« Je vous écoute, mademoiselle la Furie ! » répondit-il
« Je me demandais si…si vous… si tu accepterais de venir boire un verre avec une journaliste aux méthodes révolutionnaires. »
« Je ne voudrais pas manquer ça. »
« Ok. On se retrouve au bar de l’hôtel dans une heure ? »
« A tout à l’heure » conclut le jeune homme.
Lorsqu’il arriva, la jeune femme était déjà assise à une table retirée, au fond de la salle. Elle était encore plus belle que dans son souvenir, et il fut frappé par sa classe. Il est vrai que l’élégance n’était pas vraiment ce qui la caractérisait lors de leur première rencontre. Elle portait une petite robe d’été, un maquillage très léger, ses cheveux étaient détachés.
Angèle était perdue dans ses pensées, lorsque Juan Carlos fit son entrée. Il était tout simplement sublime. Il portait un simple jean et une chemise blanche. Il semblait un peu nerveux.
« Bonjour »
« Bonjour »
L’espagnol s’assit face à Angèle. Ils s’observèrent en silence pendant de longues minutes, incapables de parler. Les yeux toujours plongés dans ceux de la jeune femme, Juan Carlos posa une petite clé sur la table. Sans un mot, la jeune femme se leva et le suivit dans sa chambre. A peine arrivés, ils s’embrassèrent passionnément.
Le lendemain matin, Juan Carlos se réveilla en pensant à la nuit merveilleuse qu’il avait passée. Il tendit la main de l’autre côté du lit et fut surpris de n’y trouver personne. Angèle s’était éclipsé dès que Juan Carlos s’était endormi. Elle mourrait d’envie de rester mais, elle se disait que l’espagnol ne désirait sûrement qu’une chose, et qu’il n’aurait pas aimé qu’elle s’incruste.
« Quel imbécile ! » se dit-il mentalement. Il se rendait compte qu’il s’était comporté avec la jeune femme comme un véritable abruti ! Il ne connaissait même pas son prénom. Il faut dire qu’elle le troublait tellement… plus qu’il ne l’avait jamais été.
Il se prépara pour son match du premier tour, qu’il remporta aisément. Soudain, dans la salle de presse, il l’aperçu. Elle ne semblait pas différente de la veille. Elle le regarda de ses beaux yeux, mais ne lui posa aucune question. La conférence de presse terminée, il pris son courage à deux mains et lui téléphona.
« Bonjour, c’est Juan Carlos, euh… tu vas bien ? »
« Oui, bonjour. » répondit-elle
« Je me demandais si tu accepterais de dîner avec moi ce soir…euh ??? »
« Angèle, je m’appelle Angèle »
« Excuse moi je suis ridicule ! Si tu savais comme j’ai honte. »
« Oui, je peux imaginer… Sinon c’est oui. Pour ce soir… »
« Oh, alors, à ce soir. Je passe te chercher ? »
« Chambre 402 »
Tommy, qui passait dans le couloir, interpella Juan.
« Au fait, tu as appelé l’autre jour, tu voulais quoi ? »
« Laisse tomber, c’était pas important. » il ajouta « J’espère que Mathilde et toi, vous serez très heureux. Elle ne pouvait pas trouver mieux que toi. »
Tommy rougi légèrement : « Merci »
Juan Carlos avait oublié cette histoire depuis longtemps, il ne comprenait pas pourquoi il avait réagi ainsi. Sans doute était-ce parce qu’il était jaloux de n’avoir personne à aimer comme son ami aimait Mathilde. Aujourd’hui, c’était différent, il ne pensait plus qu’à Angèle. « Angèle », quel joli prénom. Il alla se préparer pour le dîner.
Lorsqu’il frappa à la porte de la chambre numéro 402, il était terrorisé.
« Salut. » dit Angèle
« Salut Angèle. » lui dit-il en insistant sur son prénom.
Elle sourit. Elle était sublime, portait une petite robe bleue au décolleté stupéfiant, quelques bracelets assortis tintèrent lorsqu’elle ferma la porte. Et surtout, elle le regardait, lui, il avait l’impression de planer.
Le dîner, se déroula dans une ambiance particulière. Les jeunes gens purent faire plus ample connaissance, tout en continuant à s’observer.
Juan raccompagna Angèle jusqu’à sa chambre, devenant soudain très timide. Elle lui prit la main et lui dit :
« Reste »
Il l’embrassa tendrement et se dit qu’il allait devoir lui montrer qu’elle comptait bien plus que toutes les autres.